A la rencontre des adhérents : la ferme d’Odile et Florent Hochart

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du mouton pour pâques

Cloches, œufs et agneau pascal : Pâques est synonyme de traditions. Parmi elles, l’agneau pascal est la plus ancienne. Pendant la période de Pâques, les ventes d’agneaux explosent en France : elles atteignent les 9 000 tonnes contre 4 000 à 5 000 tonnes le reste de l’année. Pourtant d’origine religieuse, l’agneau est même consommé à Pâques par des non-croyants.

Aujourd’hui nous allons donc vous parler moutons car nous sommes partis à la rencontre d’une exploitation qui produit de l’agneau Saveurs en’Or.

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Florent Hochart est gérant d’une exploitation située à Audincthun (62) où sont élevés près de 450 moutons. Son épouse, Odile Hochart, travaille avec lui au quotidien en tant que conjointe collaboratrice. Florent a repris la ferme de ses parents « On construit une ferme avec des générations ».

On peut dire que l’agriculture ils avaient ça dans le sang, mais les moutons…pas forcément. Quand on demande à l’agriculteur pourquoi il a choisi l’élevage ovin, il ne sait trop quoi répondre « C’est une bonne question ! On voulait trouver un élevage pour nos pâtures et j’avais un copain qui faisait des moutons ». « C’est un métier passion » ajoute sa femme.

Bref, ensemble ils se sont lancés !

Une aventure enrichissante « On en apprend tous les jours » raconte l’éleveur ; mais avec des coups durs notamment un incendie en 2009 « C’est quelque chose qui marque, c’est impressionnant […] heureusement les bâtiments en question n’abritaient pas d’animaux, que du foin et du vieux matériel » explique l’agricultrice.

Ils élèvent ensemble leur troupeau de jour comme de nuit surtout en période d’agnelage où il faut être très présent. L’agnelage c’est le moment de mis bas pour les brebis. D’un élevage à un autre ou d’une race à une autre c’est très différent. Le couple élève des moutons Ile-de-France et des Charolais. Les premiers mettent bas de novembre à décembre et les seconds de février à mars. Après chaque naissance, la mère est parquée avec ses agneaux pendant 48 heures pour s’occuper d’eux. Malheureusement il arrive que la brebis ne soit pas en mesure d’alimenter tous ses petits (car elle n’a pas assez de lait par exemple), Odile Hochart leur donne alors le biberon.

Au bout de deux mois les agneaux sont sevrés puis ce sont des marchands des Bergers du Nord-Est qui viennent les chercher pour les emmener à l’abattoir. Ils sont sélectionnés selon leur poids. En général, ils doivent faire entre 16 et 22 kilogrammes.

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Mais qu’est-ce que mange un mouton ?

Les brebis sont nourries avec des aliments complémentaires (de l’orge, du tournesol, de la luzerne, des pulpes, etc). Ce sont des résidus sans OGM. En complément, ils ont de la paille, du foin et de l’herbe quand ils sont en pâture (d’avril jusqu’à novembre). Les agneaux se nourrissent d’un mélange à base de luzerne, maïs et graines de lin. 

La famille Hochart dégustera du mouton comme chaque année à Pâques. Seulement cette fois-ci ce sera du ragoût pour changer du gigot. Et vous, vous allez manger quoi ? On vous met une petite idée recette plus bas, au cas où…

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Les Bergers du Nord-Est c’est quoi ?

Les Bergers du Nord-Est sont adhérents Saveurs en’Or. Il s’agit d’une coopérative qui regroupe plus de 550 producteurs ovins des Hauts-de-France et du Grand Est. Elle collecte des agneaux puis les commercialise (bouchers et GMS). Les BNE joue aussi un rôle de soutien pour les éleveurs : dès leur installation avec des aides mais aussi tout au long de l’activité. Une dizaine de techniciens sillonne les deux régions pour être au plus près des agriculteurs. Un contrôle est réalisé tous les ans dans chaque exploitation pour veiller à ce qu’elles respectent un cahier des charges. La coopérative propose d’autres services : la commande groupée de matériel, de produits et d’aliment, l’achat de moutons ou encore un suivi vétérinaire.

BON A SAVOIR : ne pas laisser un mouton sur le dos…

En vous baladant à la campagne, si vous voyez un mouton sur le dos ne le laissez pas comme ça, il risque de s’asphyxier. Aidez-le en le penchant doucement sur le côté pour qu’il se remette sur ses pattes.

Idée recette

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